Qui sommes nous ? About ?


All about balance. Tout est une question d'équilibre.
Cette phrase illustre Slack depuis ses débuts en 2005.
Alors que personne n’avait entendu parler de sangle molle, Damien Mercier décida de pousser le slackline vers les projecteurs en créant la marque Slack et le site www.slack.fr, ainsi que la boutique en ligne de slackline. Vous êtes ici sur notre blog.

19 nov. 2014

Longline World Record (Dynema) - 601m / 1972ft - Nathan Paulin et Théo Sanson


English Below

601 mètres de slackline : Quand tous les éléments sont réunis




Après deux semaines passées en Iran j’apprends que deux records mondiaux ont été battus. En effet l’américain Jerry Miszewski, ancien détenteur du record en longline avec 494 mètres, a traversé dans le vide une highline de 305 mètres. De son côté Yuri Rhodenborgh, un jeune Hollandais, a passé 405 mètres en longline sur une sangle en polyester. C’est la saison des records, maintenant à nous de jouer! Il ne reste plus qu’à réunir les éléments nécessaires.




Nous avions repéré un spot quelques semaines auparavant chez Nicolas Margaron. Ce dernier est dispo ainsi que Théo Sanson, le compère dans les projets fous. Pour ce qui est de la sangle Slack.fr nous à fournit 600 mètres de moonwalk que nous avons déjà utilisé pour d’autres projets. Tout repose maintenant sur la météo et l’autorisation de tendre au-dessus du champ.

17 nov. 2014

Part 4 : En route vers la péninsule Ibérique. Laure et Faleg con "Amarillo"


Le Portugal, l’Algarve.
Part 1 ici
Part 2 ici
Part 3 ici
Part 4 ici

Nous avons quitté la magie du Torcal pour la douceur du sud du Portugal.



Dans cet article, nous allons essayer de résumer au maximum l’intense semaine que nous venons de passer dans cette région magnifique qu’est l’Algarve.




Laure traverse dans une grosse ambiance

Pour commencer, on passera une nuit à Praia da Galé, première plage que des jeunes croisés rapidement nous ont conseillée. En effet, au réveil nous découvrons de quoi faire… Très prisée des surfeurs et des skateurs, ça ride et ça annonce la couleur : ici, la détente est au rendez-vous.

Par ailleurs, l’ambiance change et on commence à ressentir de plus en plus la jonction entre la Méditerranée et l’Atlantique.




Session longue express avant que la marée ne monte

L’après-midi même, nous décollons pour Praia da Marinha, une vaste plage située à côté de Carvoeiro, un charmant village de pêcheur. Nous partons explorer les lieux et la randonnée de fin de journée nous fera fantasmer sur la possibilité d’équiper de sublimes highlines au-dessus de la mer.



Le lendemain on descend sur cette vaste crique avec un kit Reaggae 50 mètres. On y retournera un peu plus tard avec 200 mètres de maverick pour faire un peu de longue. Y’a pire comme spot…


12 nov. 2014

Part 3 : En route vers la péninsule Ibérique. Laure et Faleg con "Amarillo"

Torcal de Antequera

Part 1 ici
Part 2 ici
Part 3 ici
Part 4 ici



Après avoir laissé Fiku au train, nous décidons de passer la nuit à Gandia car cela nous permet de nous éloigner de Valence. Au petit matin, nous décidons de prendre un bain dans la mer Méditerranée. La baignade fut de courte durée pour Laure qui après trois pas dans l’eau, se fera attaquer par une Vive qui la fera couiner pendant une bonne heure.




Les jours suivants, après avoir sillonnés à travers différents villages andalous, nous arrivons enfin à notre but : Torcal de Antequera.
Une route aménagée nous amène jusqu’à ce gigantesque parc naturel, où l’on peut observer la chaîne de montagne « Sierra de Alhama » qui sépare la ville d’Antequera au Nord, des cols de Malaga et de la mer Méditerranée au sud.


Nous nous retrouvons dans cet incroyable lieu, connu pour ces étranges formations karstiques, conséquence de la pluie, du vent et de la glace.
Une journée entière de repérage nous laissera bouche bée devant cet immense terrain de jeu se trouvant face à nous ! C’est à en perdre la tête tellement on s’imagine des slacklines tendues partout !
Malheureusement pour nous, la météo fait des siennes, il pleut et il fait très froid là-haut, donc nous trouvons des occupations (on cuisine des pizzas et des gâteaux au chocolat au chaud dans le camion  ), impatients d’avoir un créneau nous permettant d’équiper une ligne dans cette ambiance magique.




La météo ne s’améliore pas mais des locaux nous disent qu’il prévoit beau le lendemain donc malgré les intempéries, on se décide à aller équiper cette ligne coûte que coûte.
On part tous les 2, chacun chargés de 30 kilos sur le dos, puis après une heure de marche d’approche c’est parti pour l’installation d’une 50 mètres environ, équipée entièrement en naturel, encerclant avec des élingues (8 mètres d’un côté et 12 mètres de l’autre) ces cairns géants. Nous grimpons avec précaution sur ces rochers vierges.



18h30, la nuit tombe déjà et contre toute attente, « El Torcal » nous offre un sublime coucher de soleil, nous laissant entrevoir une belle journée highline pour le jour suivant.


Jour J : Le soleil est présent et le ciel tout bleu, grâce aux rafales de vent qui soufflent très fort. Nous avons trotté tout légers jusqu’à la ligne tant attendue, tel nos amis bouquetins, les seules mammifères que nous croiserons ce jour-là.





Marcher sur cette ligne est un régal. On ne peut qu’être enivré par cette sensation de liberté, un peu comme si nous étions sur une île déserte.
Torcal de Antequera est un vrai paradis pour les amants de nos sports outdoor ! On recommande !  

Laure et Faleg


7 nov. 2014

Sécurité Slackline : Les Backup (FRA / ENG)


English Below

Généralités :

Un backup est un élément du système de tension permettant d'éviter les projections du matériel (dans un rayon de 1 à 2m suivant les installations), lors de la rupture d'un élément suite à une mauvaise manipulation / installation ou dus à l'usure du matériel.
Il empêchera, dans la mesure du possible, un cliquet, des poulies, ou tout autre élément d'être projeté et de heurter quelqu'un.



Une installation de slackline qui viendrait à rompre partira dans l'axe de celle-ci (entre les deux points d'ancrage). Si un élément casse, les projections se feront de part et d'autre de l'endroit ou la rupture à eu lieu, dans l'axe entre les deux ancrages.
Donc si la sangle casse, les parties métalliques se dirigeront vers les ancrages.
Si un élément métallique casse, alors des éléments métalliques peuvent être projeté en direction du pratiquant sur la sangle et de l'ancrage.




Cependant, malgré la précaution d'un backup, quelques règles sont à observer pour éviter tout accident :
Lors de la tension, mettre le backup sur le système le plus tôt possible. En effet, la rupture d'élément peut survenir également pendant la mise sous tension.

Sur un système à tendeur / palan :
  • Eloigner le plus possible son corps du tendeur (actionner l'élément de côté, bras tendu, la tête le plus loin possible de l'installation).
Sur un système de poulie :
  • Tirer sur la corde, si possible, derrière votre point d'ancrage (arbre). Sinon, se décaler légèrement du système de poulie afin d'éviter toute projection.
Ne pas oublier de retirer vos backup avant le démontage de votre ligne afin d'éviter de serrer vos noeuds et de ne plus pouvoir les enlever.
Si l'installation vient à se rompre et que le Backup est sollicité, alors le matériel devra être réformé!


Quelques techniques de backup :

Voici quelques techniques de backup à faire sur vos installations. Nous ne proposons pas LA solution, mais des solutions parmi d'autres qui fonctionnent. Beaucoup de techniques différentes existent, et il y a toujours moyen de trouver une solution pour faire un backup sur votre ligne même sans ces éléments.

Back up sur un tendeur

Avec un tendeur, l'utilisation d'une tête d'alouette pour l'installation (comme le kit cruise par exemple), n'est optimale que pour les kits d'initiations ou la tension dans la sangle est faible. Un backup restera cependant d'actualité.

L'illustration vidéo par Slacktivity :


Pour le Jumpline, l'utilisation d'élingues et de manilles reste la meilleure solution pour avoir une installation sûre.




Vidéo breaking test du backup sur la poignée d'un tendeur :


Backup sur un système de poulie






Vous pouvez également utiliser le mou de la corde de votre noeud d'arrêt, afin de faire le tour de l'arbre. Ceci en plus des backup présentés ci-dessus.


Backup sur un Sladlock Power (Banana)






Backup sur une boucle



Voilà ce que peux donner l'oublie d'un Backup sur vos installations. La personne a eu de la chance, elle n'est pas gravement blessée...




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Generalities :

A back up is a security system supposed to avoid projections when something breaks in your slackline setup.




When anything breaks in the slackline system, the elements will be more likely projected in the direction of the rigging :
  -If the webbing breaks, all the metal gear will be projected toward the anchors.
  -If a metal piece breaks, some gear might be projected toward the anchor and the slackliner.

Even with a backup, some rules have to be respected to avoid accidents :
  -During tension, set the backup as soon as possible. Breaking can happen at any time.
  -With a rachet system, pull with your body away from the system, with arms straight.
  -With a pulley system, pull the rope behind the anchor (tree), or away of the system.
  -Don't forget to unset the backup before uninstall.
If something breaks, and the backup is used, the gear need to be replaced !

Some technics :

This is not THE solution, but one among many ones. A lot of different technics are possible. There is always a way to do a backup even without these elements.

Backup on a rachet

With a ratchet, using a Girth-Hitch system is good only for basic setups. A backup is still good. Please see the Slacktivity video illustraton above.
For Jumplining, using slings and shackles is the best solution to avoid any problems.

-Use the slack of the webbing outgoing of the ratchet, to tie a knot around the tree.
-Set your backup as tight as possible.
-Please see the schema above




If you haven't enought slack webbing to do a backup, use a rope in the handle of the ratchet :


Backup on a pulley system

-Use the slack of the webbing outgoing of the Sladlock Power (banana), to tie a knot around the tree.
-If you can't, use a rope.
-Set your backup as tight as possible.
-Please see the schema above





Backup on a Sladlock Power (banana)

-Use the slack of the webbing outgoing of the Sladlock Power (banana), to tie a knot around the tree.
-If you can't, use a rope.
-Set your backup as tight as possible.
-Please see the schema above





Backup on a flat eye

-Use a rope to tie a knot around the tree.
-Set your backup as tight as possible.
-Please see the schema above





Equipment brakes during a session, without backup. He's lucky, no really hurt...


Part 4 (Last one) : On the road to 300m... of highline! Highline World Record


Part 1 here
Part 2 here
Part 3 here



Vous l'aurez compris dans le post précédent, Théo et Nathan n'ont pas réussi à dompter le monstre de 270m...
Et depuis, un Américain, bien connu de nos services, maître en la matière, à traversé une ligne de 305,7m ! Mr Jerry Miszewski

Vous trouverez ci-dessous un reportage réalisé par www.mativi-midipyerenees.fr (Céline Lemaire / Fleur Frémont) sur la dernière tentative de Théo et Nathan, accompagnés de Gautier et Nico (cf. Part 3)



Vous retrouverez sur ce lien l'article de Jerry sur le succès et l'aventure sur 305,7m, chapeau bas!
http://www.balancecommunity.com/pro-team/1003-feet-true-mental-barrier/

6 nov. 2014

Part 2 : En route vers la péninsule Ibérique. Laure et Faleg con "Amarillo"



On garde les mêmes et on recommence, alors nous voilà en route, Lou, Mathieu, Faleg et moi pour Montanejos, un village thermal situé au Nord-Ouest de Valence. Faleg et moi faisons un crocher à Tarragona, pour récupérer Fernando, alias Fiku, un ami de longue date de Faleg qui a une spécialité ou plutôt une phobie… Le vertige.

Quand on se promène à Montanejos, on croise, soit des grimpeurs venus faire de la grande voie, de la couenne ou du terrain d’av, soit des personnes âgées venus faire de la balnéo thérapie et profiter des bienfaits de l’eau des thermes.




Ce sont les derniers jours de Lou et Mathieu en Espagne, alors l’idée de poser une belle highline nous trotte dans la tête.
Au cours des 3 premiers jours, on fait de la water, de la grimpe et de la randonnée pour repérer les différentes possibilités qui s’offrent à nous… Six heures de marche dans le canyon nous montrent la ligne tant espérée. A vu d’œil, une 60-70 mètres à environ 60 mètres de haut. Pour arriver à notre but, il faut faire un petit rappel d’un côté et de l’autre, entourer une aiguille en naturel en y accédant par une voie d’escalade. Mardi soir, nous étudions la situation, le matériel dont on dispose, la motivation de chacun, et bref, après concertation, la décision est prise : on se lance dans l’équipement et l’installation de cette ligne.





Le plan est le suivant : Faleg descend en rappel depuis la route pour poser les points. Pendant ce temps, Lou et moi grimpons l’aiguille pour aller l’encercler d’une élingue. Enfin, Mathieu se charge du passage de ligne par la rivière.

Réveil matin 7 heures 30, petit déjeuner de compet’ comme on les aime et c’est parti ! Chacun se dirige vers sa mission. Lou et moi avons une vingtaine de minutes de marche d’approche pour accéder au pied de l’aiguille. Mais malheureusement Couak ! Première fausse note de la journée : Il nous manque les dégaines ! Alors, Lou fait son footing matinal et retourne au camion pendant que je me prépare psychologiquement à grimper cette voie. Il s’agit de 2 longueurs cotées en 6a+ (ressenties 6b+), autrement dit de 50 mètres dont la moitié se passe dans une fissure et les fissures c’est loin d’être mon truc...






Je commence à grimper, parée, avec mon élingue et mon banana bien rangés dans mon sac à dos. Tout se déroule plutôt bien jusqu’à ce que j’arrive dans la fameuse fissure. Il n’y a pas beaucoup de pieds, les points sont assez espacés, ça glisse et dans ma tête commence à raisonner la phrase « je n’ai vraiment pas envie de me la coller ici ». En cherchant le regard compatissant des garçons, je vois qu’ils s’activent et que tout avance comme prévu de leur côté et puis sous les encouragements de Lou en bas, je retrouve ma détermination et l’envie d’arriver en haut de cette fichu aiguille…


Donc, après un gros combat mental d’une heure environ, j’y parviens enfin ! Pour m’apercevoir que vu de dessous, nous avions sous-estimé la taille du sommet de ce rocher et que mon élingue de 4 mètres est bien trop petite ! Mais pas de panique, on avait prévu le coup ! Par contre, le vent se lève dans les gorges ce qui rend la communication impossible entre nous.



Mathieu me rejoint en haut et m’aide à terminer le côté aiguille. On sent la fin de l’instal’ qui approche, jusqu’à ce que Faleg s’efforce de nous mimer à l’autre bout du canyon que la maverick de 80 mètres + la corde de back up sont trop courtes ! Autre gros Couak … Mathieu et moi, vu de l’aiguille on se rend compte de rien et puis surtout on ne comprend rien. Il fait froid car le soleil est déjà passé de l’autre côté et on a faim  alors on redescend et on retourne au camion pour arriver à discuter avec les autres. (Pendant ce temps, Fiku rien qu’à nous observer, enchaîne les allers-retours sur lui-même, et se ronge les ongles jusqu’à s’attaquer à ses doigts…)





Effectivement on s’est bien planté, il n’y a pas exactement une distance de 60 mètres ! Alors on continue ou pas ?? Faleg est super motivé et il veut finir ce qu’on a commencé. Alors il donne les consignes, file du côté aiguille, se tape la remontée sur stat’ de 50 mètres en 10 minutes, on fait les manips de corde pour lui envoyer les 200 m de maverick doublée et scotché et le tour est joué.
En effet, notre 60 mètres rêvée en fait au moins 85-90 ! Bizarrement ça ne se bagarre pas pour monter sur la ligne. De plus ce canyon est un vrai courant d’air. Je me lance la première. C’est dur et j’ai l’impression d’être dans une machine à laver !



Au final, Faleg et moi ne parviendrons qu’à faire des retours et des arrivés sur une vingtaine de mètres et Mathieu nous aura donné espoir jusqu’à la fin ! Il traversera une bonne moitié de la ligne !!!  
Ligne majeure, installation faite de nombreuses péripéties. On continue d’apprendre. Le démontage se fera comme d’habitude bien plus facilement que le montage. C’est l’heure de se dire au revoir. Mathieu et Lou reprennent la route pour la France, et nous on pose Fiku dans un train à Valence et … On the road again direction l’Andalousie .
Hasta pronto !








4 nov. 2014

Part 1: En route vers la péninsule Ibérique. Laure et Faleg con "Amarillo"




Après une bonne saison à travailler, nous voilà partis Faleg et moi pour un nouveau trip. Cette année, nous ne traverserons pas l’Atlantique et la destination sera moins exotique que lors du projet 2013 « Paso a paso Highlin’in Mexico ». Nous voilà donc partis pour l’Espagne et le Portugal ! Alors l’Espagne on connait déjà un peu car nous nous sommes rencontrés là-bas avec Faleg mais cette fois ci, nous allons redécouvrir ce pays en crapahutant, grimpant, repérant, et surtout en SLACKANT ! Et on espère bien faire longue route à bord de notre super camion « Amarillo » avec pour objectif d’arriver au sud du Portugal. Si tout se déroule comme prévu, on espère bien boucler la boucle en remontant le Portugal pour finir par le Pays Basque avant de retourner à la case départ.




Nos aventures ont commencé lundi 20 octobre. Nous avons rejoint Mathieu et Lou à Cornudella de Montsant, petit village situé à côté des belles falaises de Siurana (pour faire rêver les accros de la grimpe). En temps normal, on slack plus que l’on grimpe, mais on ne peut pas commencer un trip en passant par la Catalogne sans aller toucher le caillou  !



Alors on suit Mathieu et Lou et la journée grimpe démarre. Reprise difficile, comme toute reprise en escalade mais on reprend confiance en nous petit à petit. On terminera cette journée en haut du village de Siurana, sur une highline d’une trentaine de mètres déjà équipée par des Allemands. On contacte Laurent Triay le soir même pour programmer une journée Highline et nous nous donnons rendez-vous à 11 heures au café du village.
Réveil matin, petit déjeuner au village au rythme espagnol : « Café con leche, pan amb tomac, bocadillo de jamon y queso ». On fait le plein d’énergie.





 Il est 11 heures, Laurent arrive. On ne s’était pas revu depuis le tournage de son film « De fil en aiguille » avec l’équipe des Pyrénalines et on est bien content de se recroiser. En bas dans le village, un vent de tramontane souffle très fort et le doute se fait ressentir… On y va, on n’y va pas… Mais la motivation est belle et bien là et puis au pire «  ça fera une belle balade ». Laurent nous conduit jusqu’au col de Albarca (à 700 mètres environ) puis nous guide jusqu’au sommet de Montsant (environ 400 mètres de dénivelé) et il nous a réservé une excellente journée ! La ligne s’appelle « La roca de las horas ». Laurent attendait une bonne occasion d’installer cette ligne équipée quelques mois auparavant, et il nous a fait l’honneur de l’ouvrir à ses côtés. Ca souffle très fort là-haut, nous redoublons d’attention pendant l’installation et à notre grande surprise, seule la ligne est à l’abri. L’installation se fera rapide et efficace. Faleg se lance. Il décompose la ligne dans un sens pour la passer ensuite dans l’autre. Je flashe l’aller-retour en respirant bien fort, intimidée par cette ambiance. 



 S’en suit Mathieu qui traverse en toute sérénité puis Laurent s’y jette et la traverse en la décomposant en long en large et en travers et enfin Lou fera de belles tentatives. Pause déjeuné vers 16h30 à la lecture du rocher, sponsorisé par le délicieux pâté de Ben (Un grand merci en passant, tu nous auras nourris à 5 pendant 1 semaine) ! On redescend, c’est l’heure de dire au revoir à Laurent. Soirée à quatre dans le camion car dans la vallée ça souffle encore. Des pâtes au pesto et au dodo.







Les jours suivants, nous ne chômons pas, départ pour Margalef ! Découverte de la grimpe le mercredi, en enchainant 5c, 6a, 6a+, 6B et 6c ! Mais aïe ça pique les doigts ! On commence tout juste à refaire de la corne ! Jeudi, matinée repérage d’une water et découverte d’une highline qui existe déjà là-bas. Vendredi on se met en action. On installe une belle et grande waterline d’environ 85-90 mètres en naturel. Mathieu toujours avec le même calme apparent sera le seul à faire des allers retours. Le soir on installe la highline de Margalef, entre deux gros rochers sur les traces des skyliners qui avaient eu l’occasion de l’installer en 2010. Le samedi matin on profite de la ligne, on la désinstalle et on finit la journée en grimpant.



C’est dimanche, on décide de partir pour de nouvelles aventures à Montanejos. Heureux de notre première semaine.
A bientôt pour de nouvelles aventures,


Laure.