Qui sommes nous ? About ?


All about balance. Tout est une question d'équilibre.
Cette phrase illustre Slack depuis ses débuts en 2005.
Alors que personne n’avait entendu parler de sangle molle, Damien Mercier décida de pousser le slackline vers les projecteurs en créant la marque Slack et le site www.slack.fr, ainsi que la boutique en ligne de slackline. Vous êtes ici sur notre blog.

5 nov. 2007

Highline : Genialissime ! :-) retour sur le trip :-)


Certains d’entre vous ont pu s’apercevoir que nous avions réussi au mois d’Aout un bel highline au Parmelan à Annecy. Ce spot , The Ritson Gap – ainsi nommé puisque trouvé et installé par notre ami Jon Ritson - a donné jour à un reportage sur France 2. Je vais revenir sur cette aventure située à 1400 m au dessus du Lac d’Annecy, accrochée sur une falaise d’environ 250 m de haut qui déboucha sur la traversée de ce highline de 13 m de long.

Le panorama est superbe. Il n’y a rien à redire, les photos parlent d’elles mêmes. L’accès au site demande une grosse heure de marche, ce qui laisse le temps de réfléchir…L’installation a demandé la mise en place de 6 scellements chimiques dans des conditions climatiques inattendues pour un mois d’Août. Il a plu à torrent, il a fait excessivement froid (on peut dire gelé) et le vent s’est fait entendre. Nous avons du faire l’ascension du Parmelan 4 fois en 4 jours avec des sacs pas vraiment légers. Le premier jour, il a plu. Le deuxième jour, il a plu. Le troisième jour, le froid et le vent ont presque eus raisons de nous – fort heureusement le flegme britannique l’emporta après 8h d’endurance aux éléments - . Le quatrième jour ensoleillé récompensa notre aventure. Et quelle récompense !

Avant ce highline, j’en avais déjà tenté quelques uns et en avait réussi deux. C’est seulement après avoir traversé The Ritson Gap que je pense être devenu un véritable highliner. Vindjuuuu y’avait gros de gaz ! Avant même d’être assis sur la slackine, mon cœur battait chamade, mes membres tremblaient d’effroi rien qu’à se projeter en équilibre instable au-dessus de cette immensité.

Jon m’a demandé de tenter la traversée en premier. Il m’a dit : « On est en France, on est chez toi alors à toi l’honneur ! ». J’ai vidé mes tripes dans mon slip et ai enfilé mon harnais.
Assis sur la slackline, mes jambes paniquaient. Mes pensées étaient en sens unique : « Qu’est ce que tu fous là, mais qu’est ce que tu fous là… ». Je respirai profondément trois-quatre fois puis me levai d’un coup pour défier l’angoisse. La chute inévitable se produisit et je me rattrapai à la slackline. Le highline venait d’accuser ma chute sans broncher. Cette montée d’adrénaline associée à l’assurance de la sécurité de l’installation me mirent en confiance.
J’essayai de nouveau. Je réussi à me lever puis à tenir quelques secondes en équilibre sur une jambe avant de chuter. Ce coup-ci la chute fut un peu brutal. Mes aisselles bleuirent.

Je remontai et retombai plusieurs fois. Mes bras, mes jambes bleuirent à leurs tours. Chaque chute rendait ma détermination plus forte, il n’y avait pas de raisons objectives à l’échec d’une telle traversée. Des slacklines de 13m, j’en avais traversée des centaines et peu étaient aussi agréablement tendues. La météo était clémente, il n’y avait quasiment pas de vent et le soleil faisait régulièrement ses apparitions. Le seul problème venait de ma tête où plus précisément de ma respiration.

Jon me demanda de respirer continuellement et de ne surtout pas partir en apnée. Il décida de me parler lors de mes tentatives comme pour me rappeler de respirer, comme pour me rappeler qu’après tout c’était juste une slackline…Ce fut le déclic ! La traversée dura une bonne minute, l’adrénaline ne cessait d’affluer. La tension était à son comble. J’arrivai petit à petit dans la zone « facile », c'est-à-dire au milieu de la slackline. A ce moment précis ma peur devint pur plaisir. Je savais que plus rien ne m’empêcherait d’arriver de l’autre côté. La slackline déroulait au-dessus du vide et mes pieds jouaient avec.


Je fis deux allers-retours dans la matinée et Jon en fit autant. Il eût la même difficulté à partir en revanche, il contrôla sa marche avec beaucoup plus de maîtrise. Son calme était incroyable, il s’autorisa un drop-knee et un asana « arbre ».

Fab s’essaya aussi à la traversée et ce mit un vol d’anthologie. Le méga plomb ! L’été prochain, il traversera, c’est certain !.
A ce sujet, j’espère bien pouvoir organiser un WE de slackline à Annecy. Ce serait là, de faire se rencontrer quelques slackers européens et de s’essayer de concert au Ritson Gap.
A bon entendeur…

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Jolie la HighLine !!!
Vus la vidéo et le reportage dans Escape...
Je suis en train de motiver des potes d'Annecy, donc si tu fais une rencontre dans les coins tiens-nous au jus !!!
A plus

soupse a dit…

nous devrions remettre ça cet été et en ouvrir une nouvelle au Parmelan.
j'annoncerai le trip sur le blog et tous ceux qui le souhaitent pourront ce joindre!