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All about balance. Tout est une question d'équilibre.
Cette phrase illustre Slack depuis ses débuts en 2005.
Alors que personne n’avait entendu parler de sangle molle, Damien Mercier décida de pousser le slackline vers les projecteurs en créant la marque Slack et le site www.slack.fr, ainsi que la boutique en ligne de slackline. Vous êtes ici sur notre blog.

18 sept. 2008

Highline - Hole de Mercier 2008 (partie 1 sur 4)

Mr Hygge en avait parlé il y a quelques semaines et bien je peux vous annoncer aujourd’hui que le trip highline au Parmelan a bien eu lieu et qu’il fut couronné de succès. Pour rappel, les objectifs de ce trip étaient d’une part, d’ouvrir une highline « école » et d’autre part de retraverser le « Ritson Gap », ouvert l’année dernière. L’équipe annoncée au départ, à savoir, Mr Hygge, Jon Ritson, Michael Aschaber et Fabrice Wittner (photographe de son état, mais aussi très bon slackeur !), s’est vue renforcée à Annecy par l’arrivée d’un cinquième élément : mézigue !

Mardi 8 juillet. Logisticien émérite, Mr Hygge a tout organisé et planifié à la minute près. Michi arrivé la veille, la récupération du cinquième élément en gare de Genève, puis un passage éclair à l’aéroport pour embarquer Jon, fraîchement débarqué, ont permis de réunir rapidement une équipe prête à partir (Fabrice n’arrivera que le lendemain). La journée étant encore longue (à peine 14h00) nous saisissons tout de suite l’opportunité d’effectuer une première ascension du Parmelan afin de monter un maximum de matériel possible - voire même de - commencer à équiper.




C’est avec des sacs bien remplis (bel euphémisme) que nous entreprenons notre première ascension. Sans basculer dans un lyrisme baudelairien, j’avoue que l’arrivée sur le plateau récompense pleinement nos efforts. Des lapiaz s’étalent à perte de vue et forment un océan minéral. Une simple promenade en bordure du sentier longeant la falaise donne immédiatement le ton de ce que serait une balade dans cette étendue si d’apparence calme : le sol est strié de rainures calcaires tantôt horizontales, tantôt verticales. Profondes en général de quelques dizaines de centimètres, leurs crêtes sont parfois tranchantes comme des silex. Lorsque j’aurais ajouté que certaines de ces fissures peuvent prendre la forme d’avens d’un diamètre de 3 à 15 mètres et profonds de plus de 10 mètres ; vous comprendrez qu’une fois recouvert de neige, une promenade hivernale sur le plateau relève plus de la roulette russe, ou plutôt d’une variante de la fameuse roulette que l’on jouerait en ne retirant qu’une seule balle du barillet.

Reste que c’est justement ce que nous allons faire, puisque le trou repéré par Mr Hygge comme highline « école » est au cœur de ce labyrinthe de calcaire. Ce n’est peut-être pas aussi dangereux qu’en plein hiver, mais il y a tout de même moyen de se mettre une cheville dans le sac ou de plomber dans un trou. Méfiance donc… Nous n’avons toutefois pas erré trop longtemps dans les lapiaz pour dénicher ce fameux trou. Alors que les conversations vont bon train, c’est Michi, qui le premier aperçoit notre objectif. Comme toute bonne vigie, il le signale à la cantonale en s’écriant « Hole de Mercier, Hole de Mercier ! », expression adoptée immédiatement comme nom de baptême de cette future highline « école ».




Vrai qu’il a de la gueule ce trou, au fond, on distingue encore le reste d’un névé qui nous sera d’ailleurs bien utile. Mais trêve de blabla, il nous reste encore 4 heures avant le coucher du soleil. Aussi, Michi et Jon sondent déjà la roche afin de déterminer les emplacements des futurs ancrages.






Le moment est arrivé de sortir la Hilti et de laisser la place aux équipeurs. C’est Michi qui dirige, Mr Hygge s’occupe de tout, Jon s’assoit tranquillement pour se rouler une de ses nombreuses cigarettes. Nous sommes maintenant tous impatients de découvrir l’Austrian way of drilling. On n’a pas été déçus : il n’aura fallu qu’un peu moins de deux heures à Michi pour percer, spiter et tendre la ligne.



Sa méthode est d’une simplicité telle que l’on s’imagine facilement faire de même ; reste qu’il vérifie avec minutie chaque détail. Tout son travail respire le professionnalisme. C’est tellement bien fait qu’on va d’ailleurs vous exposer la méthode avec toutes ses subtilités dans un futur article.

Vivement demain, que l’on puisse essayer la traversé !



Rédacteur - Grand Merci à toi-: Tony Schiel (Alias Azerty ou le Clavier pour les intimes)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Wow ! Que d'articles intéressant en perspective ! J'espère pouvoir les lire très bientôt =D

soupse a dit…

La partie 2, est mise en ligne demain!