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All about balance. Tout est une question d'équilibre.
Cette phrase illustre Slack depuis ses débuts en 2005.
Alors que personne n’avait entendu parler de sangle molle, Damien Mercier décida de pousser le slackline vers les projecteurs en créant la marque Slack et le site www.slack.fr, ainsi que la boutique en ligne de slackline. Vous êtes ici sur notre blog.

17 févr. 2015

Part 3 - Brazil : Laure Millot and Co

Veux tu danser la carioca?



Laure sur l'eau et Faleg dans les airs

  Mardi nous décollons vers 10 heures du matin en direction d´Urca, une plage située à 1 heure à pied de la favela. Le programme est d´équiper et d´installer deux waterlines et une midline.
Le soleil est au zénith et l´équipe se met en action. Le binôme PJ et Tristan se lance dans l'équipement d´une grande water.
Ils sous estiment la longueur de cette ligne ce qui amènera Tristan à faire son 200 m nage libre pour, au final être limité par les 120 m de notre Maverick...

Tom

  Pendant ce temps le reste de l´équipe installe une water de 30 m en naturelle et Gidão commence à bosser sur la midline de 45 m. Tout cela se fait rapidemment.

PJ salue le Pain de sucre
    
  Nous traversons tous cette superbe midline bien molle mis à part le BE escalade de l´équipe, je nomme mister Soulé. Qui ne posera pas ses fesses sur cette ligne.
En revanche, nous noterons tout au long de cette journée son archarnement et sa tenacité face à la 30m de water. Un vrai Flamand rose...
Pour ma part, vu les conditions, il a fallu que je souffle bien plus que d´habitude pour passer cette midline.

Laure et le Pain de Sucre en arrière plan

  Recherchant l´ombre toute la journée nous terminons avec de bien belles couleurs... Séance bien-être oblige : étalage de crème sur les coups de soleil, épilation pour retirer les piqûres d´oursins et bain de pieds pour apaiser les brûlures causées par le granit.

Tombée de la nuit, Luc sur midline





Le Pain de Sucre


  Après une longue journée logistique à programmer la suite de ce trip, nous votons pour une journée escalade. Au programme : l´ascension du Pão de Azucar.
La veille au soir, nous préparons les sacs et nous prévoyons un départ à l´aube pour éviter la grimpe au soleil. Au dernier moment, notre guide local décide de se joindre à nous.

  8h20, nous attaquons l´ascension de Pain de Sucre avec un peu de retard mais plein d´entrain et de bonne humeur. Gidão ouvre l´itinéraire dans la première longueur dans une escalade joviale. Séance photo, selfies et tout le tralala sur un rocher de qualité, dans une ambiance exotique.

Selfi au relais


  Notre meilleur slackliner décide de faire ses premiers pas en tête, en grande voie, dans son niveau presque maximum. Enthousiasmé par sa motivation, nous lui donnons toutes les billes pour sa réussite (dégaine, sangle, reverso). Il est fin prêt à attaquer... avec un petit air de Parkinson...
  Un vol de 10 mètres sous le relais aurait pu avoir lieu mais comme qui dirait Gidão ´´Tudo Tranquilo´´. PJ siffle et enchaîne sa première longueur. Pendant ce temps Faleg prend la tête et enchaîne très sereinement.

PJ tout sourire dans la 2e longueur

Laure et Gidão

  Etant 6 personnes dans la même grande voie, nous avons pu découvrir de nouvelles manipulations ´´safety´´ qui nous laisse parfois dubitatifs...
Je vous expose le tableau : Laurette en tête, en bout de corde, recherchant désespéramment le relais... Plus bas, ses 2 compagnons de cordée décident de lui donner du mou en commençant l´ascension en corde tendue. A cet instant, je soupçonne une perte de patience.

  Après 15 mètres apparaît le premier grimpeur, notre guide, grigri au pontet (corde 8,5 beal neuve), 3-4 boucles dans la main, nous dépasse tout d´un coup en grimpant. Et là, surprise, notre grimpeur Mexicain nous dépasse également, reverso au pontet, corde entre pouce et index, contre assuré par un noeud sur son pontet.
Rappel : Laure cherche encore le relais grace aux indications ´´zig zag´´ de Gidão.

Tom


Pour info : les équipements au Brésil sont des tiges filetées d´acier non collées, travaillant uniquement au cisaillement. Il détient un petit anneau de soudure qui permet que la dégaine ne s'éjecte pas  ´´soudure favelas´´.

Tristan
  



  

  Après quelques manipulations et quelques longueurs en tête pour PJ, le soleil nous rattrape et en une demi heure la situation tourne au drame : escalade sur du granit, température à 40 degrés à l´ombre... je vous laisse imaginer le ressentie en plein cagnard, collé à la paroi.





   La première cordée met les voiles pendant que 3 gambas grillent peu à peu sur le Pain de Sucre. Inquiétude pour les uns, galère pour les autres. Tom craque, je cite ´´ L´escalade c´est vraiment un sport de niqué !´´. PJ gère son craquage mais une fin en solo ou en corde tendue à 3 en basket lui traverse l´esprit. 

Laure avec un peu de mou...

 On approche tous du sommet, passant le dernier relais avec pour tout le monde entre 1 et 4 mètres de corde qui pendent.
Malgré toutes ces péripéties, cette ascension fut incroyable. 200 mètres de grimpe homogène et technique. En ce qui me concerne, seul BE escalade de l´équipe, l´enchaînement de ces longueur en 6a, de par ces conditions climatiques et le type de caillou était semblable à un niveau 7c.

  Je félicite donc ces slackliners qui pour une fois ont vraiment fait du sport =)
La palme d´or revient à Tom qui n´avait pas grimper depuis un bon moment. Il a sorti le Pain de Sucre en gémissant à chaque pose de pied, dans la douleur et l´honneur.

  Enfin, pour récupérer les 30 000 calories grillées et les 4 litres d´eau perdues, descente express direction le restaurant à volonté pour 15 Reals par personne, suivie d´une sieste sur la plage.

Photo de la victoire au sommet : Gidão, PJ, Faleg, Tristan, Tom et Laure

  Tout va bien à Rio, mais il fait vraiment très chaud. Nous avons tous hâte de partir voyager en campagne. Départ prévu lundi 16 Février pour de nouvelles aventures si nous survivons au carnaval...

Tristan Soulé


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