Récit d'expédition en mode 3G
Nous voilà arrivé aux îles Orcades, le vent a forci et la dernière traversée de nuit a été bien chaloupée... Quelques estomacs ont cédés à l'appel du large pendant que les autres s'accrochaient comme ils pouvaient à la rive.
Les premières gîtes ont secoués l'intérieur du bateau, hommes et matériels mélanges dans un joyeux bordel.
Autant vous dire, qu'au petit matin, le peu de sommeil se lisait dans les yeux de l'équipage.
Après une rapide étude de la météo, on a décidé d'aller directement prendre d'assaut le North Golden Castle, un éperon rocheux esseulé en mer, entouré par de belles falaises.
L'équipage se divisa donc en trois groupes : les "navy seal", les " forces terrestres" et le support logistique. Nous avons tout d'abord débarque les forces terrestres pour qu'elles aillent rejoindre les falaises adjacente à l'éperon rocheux pour pouvoir piloter l'assaut des navy seals.
Pendant ce temps nos phoques de combat se préparaient sur le bateau, ils triaient le matos de grimpe en traditionnelle à emmener ainsi que les ancrages nécessaire à la highline et leurs doudounes pour faire face vent du nord soufflant au sommet. Oui, le vent soufflait assez fort, la houle forcissait et la marée agitait la mer, le tout amenait nos forces terrestres a expliquer aux phoques de combat qu'ils devraient se mouiller. Enfin, se geler les miquettes dans l'Atlantique Nord en nageant pour attaquer le piton sans risque de fracasser l'annexe dessus.
À l'idée les phoques dégrisaient, ils leur faudraient grimper en combinaison Néoprène.
Ambiance froide et humide garantie.
Le support logistique devait alors anticiper les besoins des troupes puisque ces dernières devraient à terme rabouter une corde entre la terre et l'eperon afin de tendre une highline.
La distance séparant le rocher de la falaise étant d'environ 35m, il était impensable qu'elles puissent se jeter une corde...
Il faudrait donc braver courant, vagues et eau froide pour joindre en mer deux brins de corde, l'un de la falaise et l'autre du piton. Je proposai de rester sur le vaisseau amiral :-) tandis qu'Eudeline s'habillait en femme des mers, véritable sirène en doudoune Néoprène. Fanny piloterait l'annexe, Eudeline s'immergerait et les phoques nageraient vite et grimperaient les 55 mètres du piton au mieux.
L'action se lança énergiquement, excitation et peur mêlées. Un : ne pas retourner l'annexe dans les vagues près des falaises ; deux : éviter que les phoques ne se blessent, ballotés par les vagues, sur les rochers et trois : faire que notre sirène ne gèle....
Les prémisses de la scène sont ici, les images de celle-ci ont été tournées...
Du beau, croyez moi!