All about balance. Tout est une question d'équilibre.
Cette phrase illustre Slack depuis ses débuts en 2005.
Alors que personne n’avait entendu parler de sangle molle, Damien Mercier décida de pousser le slackline vers les projecteurs en créant la marque Slack et le site www.slack.fr, ainsi que la boutique en ligne de slackline. Vous êtes ici sur notre blog.
Après quelques
jours de repos à Banquete, nous décidons d’équiper cette ligne
qui nous trotte à tous dans la tête… Logistique au top, sac à
dos chargés, nous retournons plus motivés que jamais pour prendre
notre revanche au 3 Picos ! Nous arrivons au camping à la
tombée de la nuit. Le jour suivant nous nous levons tous avec les
idées claires et parés pour cette mission. Mais à peine terminé
la répartition du matériel qu’une camionnette avec 5 personnes
arrivent et se dirige vers nous. Parmi ces personnes se trouve le
président du parc des 3 Picos, qui nous fait vite comprendre que si
nous perçons des trous dans ce rocher sans demander au préalable
d’autorisation, nous risquons de gros ennuis avec la justice
Brésilienne. Très déçus, nous rangeons nos affaires et notre
frustration au fond de nos sacs de 30 kg et nous décidons de
redescendre avec en tête l’image de cette ligne imaginaire qui
nous aura tant fait rêver…
On remonte chargés aux 3 Picos
Echec du projet des 3 Picos
Retour au camp de base à Banquete afin
de prendre des décisions pour la suite de notre voyage ! Notre
choix se dirige alors vers le parc nacional d’Itatiaia. Pour la
deuxième fois du trip nous louons une voiture et nous partons pour
cette destination après avoir dit « au revoir » à
Laurao, un grand monsieur qui nous a accueillis les bras ouvert dans
sa belle campagne!
Le parc d’Itatiaia est entouré par
la chaine de montagne de Mantiqueira et se situe à 3 bonnes heures
de route de Rio de Janeiro. C’est le plus grand parc du Brésil et
il est constitué d’une faune et d’une flore incroyable (250
espèces d’oiseaux). C’est dans ce lieu que nous tenterons de
passer l’éponge sur notre « échec » des 3 Picos. Nous
avons eu la chance de découvrir ce vaste parc par le biais de
l’escalade et de la randonnée mais compte tenu de la fatigue (4
nuits blanches pour tous sauf Tristan), et du peu d’énergie des
troupes, le moment n’était pas à la slackline. En revanche nous
avons tout de même fait l’ascension de « las agujas negras »
(les aiguilles noires- 5ème plus haute montagne du
Brésil) à une altitude d’environ 2800 mètres par une randonnée
de quelques heures se terminant en voie d’escalade. Une ballade
parfois sport qui en valait la peine !
escalade au parc National d'Itatiaia
début de la rando aux Aiguilles noires
Après le froid, le manque de sommeil
et un poil d’énervement, nous avons décidé de prendre un peu de
repos avant de nous envoler pour le Festival de Highline Gravatation
à Florianopolis. Comme on dit, « après l'effort, le
réconfort » et rien de mieux pour se ressourcer qu'une escale
sur une île paradisiaque ! Nous sommes donc partis direction Ilha
Grande, une île de 30 km de long sur 12 de large située à 150 km
au sud-est de Rio. C'est sur ce petit coin de paradis que nous avons
passé 3 jours à décompresser, faire de la waterline et de la
pêche.
Au final, chassé par des pluies tropicales, il fut temps de
reprendre le bateau pour sauter dans l’avion direction
Florianopolis, capitale de l’état de Santa Catarina, située
également sur une île!
Faleg sous l'orage d'Ilha Grande
Water sous une pluie tropicale
Le "Highline Festival
Gravatation"! 9 jours de bonheur !
Ce festival a réuni environ 150
slackliners ! Des Brésiliens venus des 4 coins de ce gigantesque
pays, quelques américains, argentins, mexicains mais aussi une bonne
dizaine de frenchies! Tout ce petit monde a pu profiter de ces belles
lignes tendues au-dessus de l'océan bercé au rythme des musiques
Brésilienne!
Une heure de randonnée nous sépare du
spot de highline et c'est avec bonne humeur et motivation que nous
avons participé avec le staff de l'évènement au montage des
highlines.
Mathieu Pertus, organisateur de
l’Ardèche slackline Meeting qui aura lieu du 22 au 25 mai et moi
avons eu l’honneur d’être invités à ce festival. Pour ma part,
j’ai été complétement enchantée par cet évènement : Les
organisateurs ont été au petit soin avec tout le monde ! Une
ambiance incroyable, « pura boa onda » ! Des jolies
lignes ! Des milliers de sourires ! Et des filles !!
Et oui car après avoir passé plus de deux mois scotché à 4
garçons, ça fait grandement plaisir de retrouver des copines !
Puis l'heure de retourner à Rio a très
vite sonné et nous avons dit "hasta luego" a beaucoup mais
également "hasta Rio" a toute la bande de slackliners de
Sao paulo qui avait prévu de passer quelques jours là-bas aussi. Et
pour terminer notre voyage au Brésil en beauté, nous avions deux
projets: Pour certains tendre la 150 m de water (qui au final mesure
165) à Urca et pour d'autres, monter à Pedra de Gavea, le point le
plus haut de Rio et y installer une highline.
Pedra de Gavea: Guillaume, Faleg, Tom,
Caio, Heitor et moi nous sommes lancés dans 3 heures de randonnée
nocturne avant de passer la nuit dans une superbe grotte avec vue
spectaculaire sur tout Rio ! Le réveil de Caio a sonné vers 5h30 et
nous sommes tous sortis de nos duvets accompagnés d’un sublime
levé de soleil. Après en avoir pris plein la vue, nous nous sommes
activés pour commencer l’installation d’une highline d’une
quarantaine de mètres. Beaucoup de slackliners de Sao Paulo nous on
rejoint en fin de matinée pour profiter de la journée. A notre
retour chez Caio le soir, bien fatigués, nous avons retrouvé un
Pierre Jean hyper motivé pour aller installer un « slack
parc » à Urca !
Guillaume passe la 70 avec facilité
Lou mentalise la ligne
Laure Flache la ligne Espinha de Ballena
Laure traverse
Dernière journée Water à Urca
Au programme : une 15, 30 et 165
mètres de water et une midline de 45 mètres ! Un « line
service » d’enfer fait par PJ et Guillerme levés depuis 6h
du matin! Tout le monde s’est régalé sur ces lignes situées face
au Pain de sucre. Guillaume, PJ, Alan, Jerry Miszewski et Rian
Robinson nous ont vendu du rêve sur cette grande water de 165
mètres ! Il aurait juste fallu rallonger cette journée de
quelques heures pour que l’un d’entre eux la traverse d’une
seule traite. L’heure des adieux avec la team de Sao Paulo est
arrivée : des accolades, quelques larmes, des ‘à bientôt ‘
…
Le soir même nous remontons à la favela pour faire un dernier
coucou à Gideao et Stephany. La boucle est bouclée.
C’est ainsi que se clôture notre
trip au Brésil ! Nous nous sommes régalés à escalader sur du
granit, du calcaire, de la roche volcanique ! Nous avons équipé
quelques belles highlines et des waterlines ! Nous avons pour
plusieurs d’entre nous fait l’ascension de notre premier Big
wall ! Nous sommes devenus les pros du portage (bien
souvent pour se prendre des grosses déceptions)! Mais surtout, ce
qui nous aura tous marqué dans cet immense pays, ce sont les gens !
Des gens qui ont le cœur sur la main et une énergie à revendre !
Merci à toutes ces personnes qui nous
ont aidés, qui nous ont accueillis, et/ou qui se sont intéressés
de près ou de loin à notre projet.
Au revoir Rio, au revoir Brésil !
Nous rentrons en France avec des étoiles dans les yeux et des
souvenirs pleins la tête !
Brasil, vamos a tener muita saudaje de
voce ! Ate Logo,
Dans la lignée des rendez-vous printaniers, une bonne partie du team Slack a convergé vers l’incontournable Ardèche Slackline Meeting, dont Slack est partenaire de longue date. A la barre pour chapeauter cet évènement, le capitaine Mathieu Pertus, maniant les ficelles de l’organisation avec une nonchalance toute ardéchoise. Pour nous, gens du Nord, rigoristes et obtus, une telle désinvolture serait la cause d’un incommensurable stress. Mais ici, sur les terres de la châtaigne et de la brebis, on ne se laisse pas aller à ces hausses de tensions qui sont - parait-il - mauvaises pour le coeur. Ce mode de fonctionnement semble cependant avoir fait ses preuves car cette quatrième édition était une fois de plus une réussite.
Théo fait une pause pour mater Mimi en train de cruiser la milf
Quel triste panorama... Thibault Cheval prend le frais de bon matin
Le festival se déroulait entre Casteljau et Les Vans avec d’un côté un site dédié comme toujours aux highlines et waterlines et de l’autre un petit « village » autour duquel on trouvait des lignes d’initiation, des longlines et une belle space waterline. Au programme du week-end, il y avait aussi des animations pour que les joyeux festivaliers n’aient pas le temps long et ne passent pas leur temps à chiller. Comme par exemple des défis qui rappelaient un peu le Winter Festi’Slack. Pas étonnant donc de voir Chloé jouer la G.O. en poussant les participants dans leurs derniers retranchements. Les lots, plus qu’attractifs, ont suscité les jalousies les plus perfides, mais même entre copains, comment résister à l’appel du pinard et de la crème de châtaigne??
La jumpline AntiPop était de sortie pour le contest
Grande finale fratricide...
Flo, tout en extension!
Angel était là pour représenter la gente féminine
Des lots tout aussi alléchants attendaient les vainqueurs du contest de jumpline qui avait lieu sur la place du village des Vans samedi soir. Pour finir dans l’originalité, Testeur et Flo se sont affrontés en finale, luttant sans merci pour une bouchée de produits du terroir. L’ami Testeur qui s’est fait rafler la mise, avait bien heureusement eu la présence d’esprit de commander sa crème de marron en avance, ne misant pas uniquement sur la victoire!
Peace, love and jumpline!
L'ami Testeur dans toute sa splendeur
Attention, la jumpline ça rend heureux.
Le public, définitivement séduit par les surfs de Corentin
A part ça? Toujours encore de la slackline. Les 7 highlines tendues (quoique pas si tendues que ça en y regardant de près…) ont eu le succès qu’elle méritaient. Comme à la boucherie/charcuterie, on prenait son ticket et on faisait sagement la queue. Bizarrement ça se pressait moins sur les waterlines avant le milieu d’après-midi, la water à l’ombre ne comptant encore qu’une poignée d’adeptes.
Full expo pour Guillaume
Anto Newton faisait parti des machines du week-end, 100m rando.
Mimi n'a rien lâché...
En bref, ce fut un très bon week-end. A la cool, avec toute une brochette de copains se balançant sur ou sous une sangle molle. Nous en profitons pour remercier Mathieu Pertus, Lou et toute l’équipe qui s’est démenée pour que tous passent un bon moment. A l’année prochaine l’Ardèche. Yep!
...on l'a vu slacker jusqu'à l'épuisement!
Nathan "HangLoose" Paulin et Mimi la machine à highliner
Cela faisait plusieurs semaines que la Team Slack.fr et quelques amis avaient le projet de se retrouver le temps d'un week-end pour tenter de battre un ou des records.
Après d'âpres discussions, la date retenue était du jeudi 14 au dimanche 17 mai 2015.
Jour
1 : Installation
Au
matin du jeudi 14 mai nous voilà sur le spot après s'être retrouvé
chez Nicolas Margaron la veille avec une bonne partie de l'équipe.
Premier constat : les cultures de colza, blé et fèves sont bien
plus hautes qu'en novembre dernier lors de notre record mondial sur601 mètres. Pas de temps à perdre nous commençons le passage de la
725 mètres. Pendant que certains avancent dans les hautes herbes,
d'autres scotchent les windstops et gardent la sangle plate.
Nous
sommes conscient que la cuvette n'est pas assez profonde et qu'il va
être difficile de passer au dessus des plants. Une fois la ligne
passée, un groupe commence le passage de la 426 mètres en
polyester. Pendant ce temps une voiture part à la recherche d'un
terrain plus approprié pour la grande ligne, en vain. Il fait beau
et chaud, c'est l'heure de partager un taboulé avant d'attaquer la
tension de la Moonwalk.
A
l'aide des quadruples poulies et d'un camion, notre plus grande ligne
du monde est soulevée du sol. Dynamomètre en main: objectif 2
tonnes de tension (Limite que nous nous sommes fixée). Tout ce passe
bien et nous faisons régulièrement des pauses afin de laisser le
temps aux fibres de se mettre en place. Après plusieurs
marche-arrières, c'est bon: 20 kN.
Il est temps d'aller tester la
flèche. Etant le plus lourd c'est à moi que reviens cette mission.
Au point critique je suis dans le blé et les fèves. Le record sur
sangle hightech parait bien compromis mais nous ne désespérons pas,
il y aura peut être que ce passage de difficile.
La
pluie et le vent arrivent, pas le temps de tenter une traversée
aujourd'hui. Nous rentrons chez Nico qui va nous préparer un
délicieux filet mignon. Sur les conseils de Julien Millot, nous
retournons au spot détendre la ligne pour la nuit.
Jour
2 : Pluie et vent
Le
temps est froid, humide et il y a du vent. Notre motivation
légèrement entamée, nous arrivons quand même devant le champs en
début de matinée. Rodé de la veille, la tension de la grande se
fait vite pendant une éclaircie. Une fois la ligne tendue, le vent
et la pluie se lèvent, inutile d'essayer. Nous détendons une
seconde fois... Pendant ce temps une 203 mètres en polyester pour le
record féminin à été tendue.
Sous
la pluie battante une partie du groupe s'en va en faire les courses.
Les waterproofs en profitent pour finaliser l’installation de la
430 en Maverick. Le vent est de plus en plus fort et nous voyons les
740 et 430 entrer en résonance avec des ondulations et une flèche
latérale énorme. Du jamais vu ! La 740 bouge tellement que les
windstops se font arracher. Nous quittons le spot en laissant les
deux lignes à de faibles tensions.
La
fin d'après midi sera constituée de sieste ou jeu de cartes. Avant
la nuit nous partons tous voir l'état des lignes. Mimi marche une
bonne partie de la 203 avant de faire un plongeon parfait dans les
blés. Son dos a craqué mais plus de peur que de mal. C'est qu'elle
est solide notre Mimi.
Jour
3 : Ça passe ou ça casse
Aujourd'hui c'est le grand jour. La
météo est bonne, soleil et léger vent latéral. L'équipe est au
complet avec Thibaut et Julien de Slack.fr que
nous retrouvons au spot en début de matinée. Les Jumpliners de la team sont aussi présent pour un week-end en famille!
A première vue pas de
dégâts, les deux grandes sont toujours la. La 740 ondule encore en
résonance à cause du vent car presque tous les windstops on été
arrachés. Il faut commencer par en scotcher de nouveaux sur les deux
lignes avant de les tendres. Une fois ce travail effectué, nous
sommes complètement trempé après avoir traversé les champs. Mais
les lignes ne bougent plus du tout.
Deux groupes se forment pour
la tension des 430 et 740 mètres. Pendant ce temps les filles
s'attaquent à leur 201m Maverick (polyester). Avec les véhicules on est
efficace, Julien Millot se propose pour aller dans le champs tester
les flèches des deux lignes qui sont assez proche. La Maverick est rapidement assez tendue pour que les plus léger ne
soient pas trop dans les colzas. Quant-à la moonwalk
(Dyneema/Polyester) elle est à 2 tonnes pour la troisième fois.
Julien touche les fèves mais pas le sol. Il ne faut pas traîner car
la ligne perd rapidement sa tension, je me prépare pour un essai.
Me
voilà au départ, perché à 4 mètres. En même temps Theo Sanson
est entrain de finir sa traversée à vue de l'autre ligne. Je marche
les 200 premiers mètres le plus rapidement possible afin de perdre
de la hauteur. Aucunes difficultées, la ligne ne bouge pas.
Malheureusement je perd la hauteur trop rapidement et me retrouve
dans les blés. C'est une certitude, on ne pourra pas traverser une
longueur pareil avec si peu de flèche. Je tombe alors que mes pieds
sont pris entre la sangles et les épis de blés.
Bonne nouvelle à
coté, Theo viens de passer le record du monde polyester (426m)! C'est
maintenant Antony Newton qui se bat au sur de la ligne.
Après ma
chute, Julien toujours au milieu de la 740 lance sa corde pour
essayer un départ depuis le milieu. Alors qu'il est assis, un
pied sur la ligne, celle ci disparaît en silence. Nico lance : "Elle
a pété !"
Effectivement nous observons plus tard que la sangle
a cassé de l'autre coté à quelques mètres du banana. Lors de la
rupture elle à entraîné Julien sur un mètre déchirant sont
pantalon et sa cuisse. Deux coupures moyennement profondes espacées
de exactement 2,5 centimètres.
La MoonWalk installée avait déjà été tendu plusieurs fois à 20kN de tension auparavant pour le record du monde de 601m en Novembre 2014. Celle-ci avait également énormément servi tout au long de l'année à la Team Slack. Elle ne comportait pas de signe de faiblesse particulier mais présentait des signes d'usures cohérents avec son utilisation. La rupture semble avoir été provoquée par plusieurs facteurs différents :
-une installation en plein vent pendant 3 jours
-une tension très importante (20kN) pour ce type d'installation (725m), une cuvette trop petite (8m)
-une élingue en tête d'alouette comme windstopper qui a frotté sur la sangle toute la nuit à cause du vent, même scotchée (endroit de la rupture)
Antony
ne s'étant pas laissé déconcentré par la disparition de la
Moonwalk termine sa traversée, également à vue, sur 426 mètres
devenant le second recordman polyester! Nous voilà en milieu de
journée avec une réussite et un échec. Nous hésitons entre tenter
une ligne de 650 mètres ou installer 300 mètres hightech pour les
filles. Finalement les deux projets sont avortés à cause de la
hauteur des cultures. L'orientation du vent rend la 203 des filles
difficile, pas de traversée pour le moment.
Théo et Antony étant
plus léger que moi, je me lance sur la 430 dans l'espoir de ne pas
trop m'embourber dans les plants. Après 150 mètres de colzas à
lever les jambes le plus haut possible et à ne plus sentir la ligne
sous mes pieds je tombe dans les fèves. Impossible pour moi de
traverser avec cette tension. A l'aide des employés et du camion
de Slack.fr nous
la retendons à 1500 Kg. Je retourne alors sur la ligne et la
traverse. Bilan de la journée: Nouveau record du monde
polyester à vue pour Theo, Antony et moi. Julien Millot qui pète le
record du monde hightech de 740 mètres! Et les filles qui se sont
bien battues mais n'ont pas encore traversé la 203 mètres.
Maintenant c'est l'heure de rentrer chez Nico pour un grand couscous
!
Jour
4 : Un beau dimanche de mai
Après
une petite grasse matinée, nous voilà au soleil dans le champs vers
11 h. C'est le dernier jour, seul les filles et Clément Fabre ont
encore des objectifs. Elles veulent traverser la 201 mètres et lui
la 426m. Laure Millot et Mimi Guesdon s'acharnent
sur la ligne.
De mon coté je voulais passer du temps sur la 426 en marchant le retour. Lors de la traversée je fait régulièrement
des fullexpos les bras ballant et deux demi tour au milieu. Quand
j'arrive au bout de la ligne Clément me dit que je n'y ai passé
"que" 25 minutes...
Après
la pause sandwich a côté du barbecue des chasseurs,
Clément enchaîne les essais en tombant quasiment toujours
au même endroit. Il ne traversera pas aujourd'hui. Les filles n'y
parviennent pas non plus. Mimi restera encore Lundi matin mais
chutera sur le dos, ce sera pour la prochaine fois.
Juste
avant le démontage Théo traverse lui aussi le retour de la 426m en prenant son temps : il met presque une heure. Nous la
détendons sans problème laissant les arbres et cultures
reprendre possession du terrain. Nous devons maintenant en
trouver un nouveau pour tendre plus long.
Ces
quatre jours on été intenses en installations, rebondissements et
traversées de lignes. Un grand merci à tous d'être venu et d'avoir
contribué à la bonne ambiance de ce weekend. Surtout à Nico qui à
hébergé les troupes. Nous remercions aussi les agriculteurs pour
l'accès au terrain.
A Longline week-end into the fields with the Slack.fr Team
Day
1 : Set up!
Here we
are on the longline spot on this thursday, may the 14th.The
night before, we gathered at Nicolas Margaron's house. First
problem : the colza and wheat crops are way higher than last
time, when we set up the 601m longline world record. No time to
waste, we start the 725m longline setup. While some are evolving in
the high grass, others tape the webbing with wind dampeners. We
already know that the bowl is not deep enough and that it will be
even more difficult to walk over the crops. Anyways, once this is
done, some of us already start the 426m polyester longline. While
some friends try to find a better spot for the mega-longline that
would never be found, the weather is sunny, and we start to rig the
Moonwalk in the early afternoon.
Quadruple
pulleys, one van to pull, the longest line ever rigged so far in the
world gets off the ground. Our last chance limit, 2tons, the
dynamometer regularly checked, everything goes pretty well. Once the
20kN reached, it's time for me to test the sag as I'm the heaviest
guy of the team. At worst, the line is locked down by the high grass.
The record will be hard to break this way, but we will try anyways.
Rain and
wind shut down the day before even giving it a try. We go back to
Nico's headquarters, where he cooked a tremendous filet mignon.
Day 2 :
Rain drops and wind gusts
Weather
is cold, wet and windy. We are not really motivated, but we must give
it a chance. With the van, rigging is fast and easy on the best
weather window. Once rigged, winds rise up again, we have no chance
in this weather, the best is to detension again, whereas the team
sets up a 201m polyester for the girl record.
While
some go shopping, the waterproof guys finish the 430m setup. The wind
rise so much that both 426 and 725m ondulates so hard that wind
dampeners are teared off the lines. We've never seen that before !
Again we go home wet and empty-handed.
The late
afternoon program : sleeping and card playing. Before the night,
we check the webbing. Mimi nearly sends the 201m before plunging in
the wheat. The back hurts, but big girls don't cry. Mimi is one of
them.
Day 3 :
Walk or break
Today is D-Day. Weather is good, sunny, with light
lateral winds. The whole team is here, with Thibaut and Julien from
Slack.fr just arriving. The 740m is still oscillating under the wind
as nearly all the wind dampeners are gone. First thing to do, tape
new ones again. The high grass are wet and soak our trousers, but
lines are now flat and stable.
2 groups
divide for van rigging the 426 and 726 meters, whereas the girls
attempt to walk the 201m polyester. Julien Millot waits in the middle
of both line, to test the sags. The polyester Maverick is quickly set
for the light guys. The hybrid dyneema/polyester Moonwalk is set at 2
tons for the third time, Julien touches the top of the high grass but
not the ground. I have no time to waste and go for a try.
Here I
am, 4 meter high over the ground, meanwhile Théo ends succesfully a
flash attempt on the 426m polyester line. I walk 200m rapidly to get
closer to the ground. No problem technically speaking, unfortunately
I walk rapidly on the wheat grass. Now it's sure I won't be able to
cross such a longline with such a little sag. I fall down, my foot
grabed between the wheat and the webbing.
The Moonwalk had been set several times at 20kN, for the world record of 601m in November 2014. It had also been used a lot along the year by the Slack Team. It was visually checked before and showed no particular sign of weakness, but was of course showing sign of heavy use. The breaking seemed to be due by :- 3 days of setup in strong winds- a very high tension (20kN) for this type of length (725m), on such a little bowl (8m)- a sling used as a wind dampener that may have caused friction during the night due to the winds, even taped (where the webbing snapped actually)
The good
news is for Théo, as he just established the polyester world record.
Anthony Newton is now fighting on the 426m webbing. Right after my
try, Julien wants to test a sit start in the middle of the 725m.
While he's just seated on it, one foot one the webbing, the webbing
silently disappears. Nico shoud : « The line snapped ! ».
While snapping, the webbing tore apart Julien's pant and thigh. 2
long deep scars and burns. Anthony stays concentrated and finally
flashes the 430m, becoming second recordman.
At noon,
with one success and one fail, we hesitate between rigging a 650m
monster or a 300m dyneema line for the girls. Finally both projects
are abandonned as the crops are too high and make crossing too
sketchy.
Again as
the heaviest guy, I start to walk the 426m but I am rapidly stick in
the colza grassy web. Impossible for me to walk at such tension, so
we rigged it again with the Slack.fr van helped by the guys at 15kN.
The walk is done rapidly after. New onsight polyester world record
for Théo, Anthony and I. Along with Julien Millot world record of
blasting the longest longline ever with his butt ! The girls did
their best but the 201m remained unwalked. The evening is time for
Couscous dinner party !
Day 4 :
A beautiful sunday in may
Late
Morning, 11 a.m. Last day for the girls and Clément Fabre that have
remaining projects. The girls focus on the 201m, while he stares at
the 426m. Laure Millot and Marie-Amélie Guesdon (Mimi) give their
best on the line. My daily training was to cross the 426m again doing
fullexpos regularly with no arms, turning in the middle. When I
finally cross the way back, Clément tells me it « only »
took 25minutes...
Mid-day
sandwich along with hunters. Clement will not cross today, as he
falls always at the same spot. Mimi will give up on monday after a
bad fall on the back, they will come back.
Right
before we unrig, Théo does the way back on the 426m, slowly but
surely in 1 hour. Now we leave the crops to their tranquility, and we
need a longer spot to improve the record.
Those 4
days were intense with the setups, with unexpected events and many
crossings. Many thanks to all the people coming during the weekend,
and of course to Nico for the accomodation. We also thank the farmers
for the access to the fields.
Finally,
we thank Slack.fr who made this event possible.