Salut à tous !
Après l’Irlande, c’est
aujourd’hui à la découverte de la Norvège que je suis allé.
Profitant de mes deux
semaines de vacances, je rejoins ma copine Estelle à Stavanger ou
elle effectue son année Erasmus.
Nous avons tout
d’abord commencé nos vacances par un road trip d’une semaine
autour du pays. La Norvège, c’est quand même vraiment beau. Les
routes sont étroites, le paysage est remarquable et d’une
diversité étonnante. On oublie même que l’on conduit des heures
tellement on y prend du plaisir. Tout au long de notre trip, nous
nous arrêtions de temps à autre, quelques fois seulement pour
admirer le paysage et sinon pour faire des randos, du ski de fond, ou
pour bien sûr installer une petite Slack.
Émerveillement devant un lac entièrement
gelé, lieux propice pour tendre une petite sack au-dessus et
installer le hamac.
Nouveau spot, au-dessus de la neige, petit chalet et hamac encore, l’ambiance norvégienne est au rendez-vous!
Après être rentrés et s’être bien reposés de ce petit voyage, il nous restait encore un objectif à atteindre : La highline au Preikestolen.
L’idée de mettre une
highline en Norvège avait commencé il y a 6 mois, lorsque j’étais
allé voir Estelle pour la première fois. Nous voulions installer
les lignes des Skyliners, mais après avoir défié pluie, tempête
de neige et brouillard toute la montée, nous avions été contraints
d’abandonner après avoir quand même installé la ligne et de
redescendre si près du but.
Nous avions donc une bonne
revanche à prendre sur la Norvège. Les lignes du Kjerag n’étant
pas accessibles à cette saison, nous partons donc à la conquète de
la ligne du Preikestolen, que Tobias, un Italien, avait équipée
l’année dernière.
Après deux bonnes heures
de montée avec des sacs bien trop lourds et une neige gelée par la
fraicheur de la nuit, nous arrivons en haut sous un grand soleil, un
soleil qui nous a d’ailleurs suvi tout le long de notre trip.
Plutôt chanceux pour la Norvège.
Cette dalle immense qu’est le Preikestolen est toujours aussi impressionante, et la simple idée d’installer une ligne donne de sacrés frissons.
Je me mets directement
dans l’ambiance avec un petit rappel à faire sur le côté
Preikestolen. Un point, et une corde de 7 mètres pour un rappel qui
en fait 6m50. N’ayant pas été face au vide depuis un sacré bout
de temps, l’adrénaline monte rapidement quand je me retrouve
pendu, en devers, au-dessus de 600 mètres de vide. Je dois
maintenant me balancer, pour dévisser doucement l’écrou déjà
présent, insérer la plaquette puis réviser, toujours
minutieusement, en me balançant. Une sacrée partie de plaisir ! Le
premier point est vissé, je me vache, ouf, je respire!
Nous finissons
l’installation rapidement, et on aperçoit vite les 45 mètres de
Maverick, semblant flotter au-dessus du Fjord.
Il est temps de se lancer
pour un premier essai … La ligne est molle, haute, et les quelques
visiteurs présents pour admirer la vue, font sérieusement monter le
stress ! Je me lance, marche quelques mètres, puis catch. C’est
bon, ça tient!
La pression se libère
petit à petit, je retends un peu puis traverse la ligne. Un rêve
qui se réalise, la plus belle ligne sur laquelle j’ai marché,
pour sûr.
La journée continue, et
on profite du spot pour prendre des photos, slacker, faire traverser
les copains en poulie…
Les passants hallucinent, posent des questions, nous remercient pour le spectacle. Il est temps pour nous de redescendre, et d’aller savourer une bière bien méritée.
Les passants hallucinent, posent des questions, nous remercient pour le spectacle. Il est temps pour nous de redescendre, et d’aller savourer une bière bien méritée.
Un projet comme
celui-là est une des raisons qui fait que la Slackline me passionne.
Un voyage, une préparation nécessaire, une recherche
d’informations, un poids limite… Il n’y a rien de plus beau que
de pouvoir slacker dans un pays étranger, et surtout dans un endroit
aussi mythique qu’est le Preikestolen. L’accomplissement d’un
tel rêve procure énormément de plaisir, et je le conseille à
tous.
À bientôt en France ou ailleurs !
À bientôt en France ou ailleurs !
Keep it slack,