Qui sommes nous ? About ?


All about balance. Tout est une question d'équilibre.
Cette phrase illustre Slack depuis ses débuts en 2005.
Alors que personne n’avait entendu parler de sangle molle, Damien Mercier décida de pousser le slackline vers les projecteurs en créant la marque Slack et le site www.slack.fr, ainsi que la boutique en ligne de slackline. Vous êtes ici sur notre blog.

23 avr. 2015

Antoine Mesnage, Norvège : Preikestolen Line en amoureux

Artcile 1 - Come Back from UK
Article 2 - Good Morning from Ireland !
Article 4 - Chinoiseries slacklinesques!
Article 5 - A la conquête des Balkans





Salut à tous !

Après l’Irlande, c’est aujourd’hui à la découverte de la Norvège que je suis allé.
Profitant de mes deux semaines de vacances, je rejoins ma copine Estelle à Stavanger ou elle effectue son année Erasmus.




Nous avons tout d’abord commencé nos vacances par un road trip d’une semaine autour du pays. La Norvège, c’est quand même vraiment beau. Les routes sont étroites, le paysage est remarquable et d’une diversité étonnante. On oublie même que l’on conduit des heures tellement on y prend du plaisir. Tout au long de notre trip, nous nous arrêtions de temps à autre, quelques fois seulement pour admirer le paysage et sinon pour faire des randos, du ski de fond, ou pour bien sûr installer une petite Slack. Émerveillement devant un lac entièrement gelé, lieux propice pour tendre une petite sack au-dessus et installer le hamac.




Nouveau spot, au-dessus de la neige, petit chalet et hamac encore, l’ambiance norvégienne est au rendez-vous!



Après être rentrés et s’être bien reposés de ce petit voyage, il nous restait encore un objectif à atteindre : La highline au Preikestolen.
L’idée de mettre une highline en Norvège avait commencé il y a 6 mois, lorsque j’étais allé voir Estelle pour la première fois. Nous voulions installer les lignes des Skyliners, mais après avoir défié pluie, tempête de neige et brouillard toute la montée, nous avions été contraints d’abandonner après avoir quand même installé la ligne et de redescendre si près du but.
Nous avions donc une bonne revanche à prendre sur la Norvège. Les lignes du Kjerag n’étant pas accessibles à cette saison, nous partons donc à la conquète de la ligne du Preikestolen, que Tobias, un Italien, avait équipée l’année dernière.
Après deux bonnes heures de montée avec des sacs bien trop lourds et une neige gelée par la fraicheur de la nuit, nous arrivons en haut sous un grand soleil, un soleil qui nous a d’ailleurs suvi tout le long de notre trip. Plutôt chanceux pour la Norvège.



Cette dalle immense qu’est le Preikestolen est toujours aussi impressionante, et la simple idée d’installer une ligne donne de sacrés frissons.


Je me mets directement dans l’ambiance avec un petit rappel à faire sur le côté Preikestolen. Un point, et une corde de 7 mètres pour un rappel qui en fait 6m50. N’ayant pas été face au vide depuis un sacré bout de temps, l’adrénaline monte rapidement quand je me retrouve pendu, en devers, au-dessus de 600 mètres de vide. Je dois maintenant me balancer, pour dévisser doucement l’écrou déjà présent, insérer la plaquette puis réviser, toujours minutieusement, en me balançant. Une sacrée partie de plaisir ! Le premier point est vissé, je me vache, ouf, je respire!

Nous finissons l’installation rapidement, et on aperçoit vite les 45 mètres de Maverick, semblant flotter au-dessus du Fjord.



Il est temps de se lancer pour un premier essai … La ligne est molle, haute, et les quelques visiteurs présents pour admirer la vue, font sérieusement monter le stress ! Je me lance, marche quelques mètres, puis catch. C’est bon, ça tient!







La pression se libère petit à petit, je retends un peu puis traverse la ligne. Un rêve qui se réalise, la plus belle ligne sur laquelle j’ai marché, pour sûr.
La journée continue, et on profite du spot pour prendre des photos, slacker, faire traverser les copains en poulie…





Les passants hallucinent, posent des questions, nous remercient pour le spectacle. Il est temps pour nous de redescendre, et d’aller savourer une bière bien méritée. 






Un projet comme celui-là est une des raisons qui fait que la Slackline me passionne. Un voyage, une préparation nécessaire, une recherche d’informations, un poids limite… Il n’y a rien de plus beau que de pouvoir slacker dans un pays étranger, et surtout dans un endroit aussi mythique qu’est le Preikestolen. L’accomplissement d’un tel rêve procure énormément de plaisir, et je le conseille à tous.




À bientôt en France ou ailleurs !
Keep it slack,



Merci à Estelle.P pour les photos!












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