Slack en République Tchèque
Lundi
13 juillet
4h48. 23°C. Le moteur de la voiture démarre pour un voyage de 12 heures minimum, en direction du « Adrspachhighline festival ». 1250 km devant nous trois. Rhône-Alpes, Bourgogne, Alsace, Allemagne, et enfin, les premiers panneaux « Prague ».
4h48. 23°C. Le moteur de la voiture démarre pour un voyage de 12 heures minimum, en direction du « Adrspachhighline festival ». 1250 km devant nous trois. Rhône-Alpes, Bourgogne, Alsace, Allemagne, et enfin, les premiers panneaux « Prague ».
15h15,
premier arrêt en République Tchèque, on en profite pour faire du
change. Pour 1€ nous recevons 25 couronnes tchèques, soit le
prix d’une pinte se souvient Macaron.
Nicolas Margaron |
La semaine s’annonce bien!
Plus que 2h30 avant d’arriver dans la forêt de rochers. Au
programme, une semaine de lignes perchées au-dessus des arbres,
encerclées de pierres de grès immenses et impressionnantes.
17h23,
passage à niveau, sans niveau. Avec la seule confiance d’avoir
bien regardé à droite et à gauche qu’il n’y avait pas de
train. 17h24, nous sommes sains et saufs.
« On
est presque arrivé!! », s’emballe Macaron. En effet, le GPS
indique 6,6 km et les vendeurs de glaces se font de plus en plus
nombreux le long de la route. Un fait qui avait marqué Macaron
l’année passée.
18h55,
le « French Castle » est bel et bien installé sur le
terrain de foot qui accueillera dès jeudi les festivaliers. Après
l’effort, le réconfort, direction le troquet du village pour un
repas chaud, et une soupe à l’ail pour Macaron qui n’a pas
arrêté de nous en parler dans la voiture. Pause clope. Un slackeur
de croisé. « C’est toi qui a slacké à poil l’année
dernière?! », lance-t-il à Macaron. On vous laisse deviner la
réponse.
Retour
au QG, avec un petit cadeau de bienvenue, un mot laissé par l’équipe
organisatrice. Celle-ci a eu l’intelligence de faire la traduction
en anglais! Petit moment de solitude, on décide de dormir quand même
sur place, et on avisera demain.
Mardi
14 juillet.
Il pèle dans ce pays! L’herbe est humide, le café
soluble est dégueu et nous devons démonter la tente. Nous discutons
avec les organisateurs, nous aurons le droit de la remonter cet
après-midi. Du coup, on profite de ce creux pour faire les courses
de la semaine.
Retour
sur le gazon, les hommes aident les organisateurs à monter ce qui
servira aux « démunis de tente » pendant le festival.
Après, c’est au tour du French Castle de retrouver la vie.
Retrouvailles avec Filip, slackeur polonais présent l’année
passée.
En
fin d’après-midi, la première slack du festival est traversée
par Macaron : il s’agit de la 100 mètres qui traverse le terrain
de foot et délimite le côté « camp », du côté
« récréation et buvette ».
Mercredi
15 juillet.
Première douche du séjour. La journée
commence bien. D’ailleurs, elle ne fera que bien commencer… (Lire
la suite).
On
croise Filip sur le chemin qui nous offre des bières. Il est à
peine 10 heures!
Macaron,
qui veut profiter un maximum du festival, me laisse conduire les
Français fraîchement arrivés, aux courses. Il me passe sa voiture.
Bah il l’a rapidement regretté. Je casse la voiture. Bref, la
journée avait bien commencé…
Fin
de matinée, direction l’un des trois spots pour les premières
installations du festival. Macaron a été réquisitionné pour
monter la 46 mètres, dans les entrailles de la « Vallée
cachée ». Il nous a fallu marcher et grimper quelques bonnes
20 minutes à travers de hauts arbres, sûrement des pins, avant que
ne s’élèvent les fameuses roches qui caractérisent l’endroit
et autour desquelles les élingues vont être apposées. Danny Mensik
explique en quelques mots -et en français- l’installation, et
c’est parti.
Après une partie de cache-cache avec la Green Dragon
dans la forêt, direction les pierres opposées pour que Danny
commence à tendre la sangle. Un peu moins d’une heure pour que 40
mètres au-dessus du sol humide ne s’élève la deuxième highline
du festival : à quelques mètres de là, LUKAS marche tranquillement
sur la 60 mètres ….
Jeudi
16 juillet.
Les hommes partent poser leurs pieds sur la 40 m ++ au-dessus du lac. Un montage typique tchèque, avec des mètres et des mètres d’élingues pour aller chercher l’arbre en retrait. Une vue magnifique, à quelques mètres au-dessus de l’eau bleue où nagent des poissons.
Retrouvailles avec les Polonais, les mêmes qui patientaient leur tour sur cette ligne l’année passée. Macaron a eu de très bonnes sensations sur cette belle ligne en sumo, back-up 10,5. Ca sera un full man on sight pour lui et tout l’attirail de son répertoire : surfwalk, expo, double drop knee, blind… « La ligne est lourde, mais elle reste super agréable ».
vue du lac, ouvert aux slackeurs pour la baignade à partir de 18h |
Les hommes partent poser leurs pieds sur la 40 m ++ au-dessus du lac. Un montage typique tchèque, avec des mètres et des mètres d’élingues pour aller chercher l’arbre en retrait. Une vue magnifique, à quelques mètres au-dessus de l’eau bleue où nagent des poissons.
vue du lac et la 40 m au-dessus de l'eau |
Retrouvailles avec les Polonais, les mêmes qui patientaient leur tour sur cette ligne l’année passée. Macaron a eu de très bonnes sensations sur cette belle ligne en sumo, back-up 10,5. Ca sera un full man on sight pour lui et tout l’attirail de son répertoire : surfwalk, expo, double drop knee, blind… « La ligne est lourde, mais elle reste super agréable ».
Le
soir, les Français se retrouvent tous à table, où nos petits plats
sophistiqués en étonnent plus d’un (et nous permettent de laver
l’affront que nous avons subi le premier jour, où la seule chose
qui est sortie des casseroles était un bloubiboulga très peu
appétissant…). Et c’est face à nous que des festivaliers se
donnent en spectacle : boule de feu, bâton du diable, danse
poétique, pour un instant magique au coeur de la nature avant une
nuit de repos.
Vendredi
17 juillet
Le soleil est déjà levé lorsque nous quittons la tente pour le petit-déjeuner. Les rayons du soleil donnent de la motivation aux garçons, ils se mettent d’accord pour aller en direction de la 40 et la 56 mètres, ligne majeure du festival.
Sous les sangles, plus d’une cinquantaine de mètres de vide avec une vue donnant sur la plaine à gauche et sur l’immensité du parc à droite. On comprend pourquoi tant de monde est venu. A peine 11 heures, et déjà deux heures -au minimum- d’attente.
Le soleil est déjà levé lorsque nous quittons la tente pour le petit-déjeuner. Les rayons du soleil donnent de la motivation aux garçons, ils se mettent d’accord pour aller en direction de la 40 et la 56 mètres, ligne majeure du festival.
marche d'approche pour rejoindre le spot principal où se trouvent les 40 et 56 m |
Sous les sangles, plus d’une cinquantaine de mètres de vide avec une vue donnant sur la plaine à gauche et sur l’immensité du parc à droite. On comprend pourquoi tant de monde est venu. A peine 11 heures, et déjà deux heures -au minimum- d’attente.
Macaron
perd patience et décide de repartir sur la 40 mètres au-dessus de
l’eau pour se régaler une nouvelle fois sur cette superbe ligne.
sur la 40 mètres |
sur la 40 mètres |
En
fin d’après-midi, il n’attend plus que ça : que la petite
aiguille de l’horloge n’atteigne le 6 pour pouvoir installer la
waterline. Aujourd’hui, ça sera une 90 mètres et 5 mètres de
flèche, en compagnie de Yuri (Pays-Bas) et Lukas. « Don’t be
a pussy », lance Yuri à Macaron parce qu’il arrive
difficilement à aligner plus de deux pas sans devoir se battre pour
conserver l’équilibre. « La sangle était pleine d’eau et
du coup super lourde et difficile, et Yuri en a même fait les frais,
il a pas marché plus de quelques mètres ». Un seul athlète a
réussi le défi de cette water (Simon, un Allemand), Nico ayant fait
une « macaronade » : même pas un essai après avoir
retendu la sangle.
Samedi
18 juillet
Ce matin, c’est mon matin! Direction la petite sangle pour essayer de traverser ma première highline! Comme celle-ci n’a été installée que la veille, on s’est tous levé tôt histoire d’éviter de se sentir à Disney et attendre 5 heures pour atteindre le manège!
Ce matin, c’est mon matin! Direction la petite sangle pour essayer de traverser ma première highline! Comme celle-ci n’a été installée que la veille, on s’est tous levé tôt histoire d’éviter de se sentir à Disney et attendre 5 heures pour atteindre le manège!
Cannelle en compagnie de Lukas met les pieds sur une highline pour la première fois |
blocage psychologique, je n'ai pas fait mieux que ça |
9h30,
Lukas, Canelle et moi, démarrons la petite marche d’approche qui
nous permettra d’atteindre les hauteurs. 30 minutes et plus de
souffle plus tard, nous voici arrivés sur le spot comportant la 17
mètres et la 35 mètres sur laquelle Macaron randonnera quelques
heures plus tard. Nous devrons attendre plusieurs heures avant de
grimper sur la sangle. Et une fois sur la ligne, trop de peur pour
faire quoique ce soit.
Macaron sur la 35 m du spot "petites lignes" |
Macaron sur la 35 m du spot "petites lignes" |
Macaron sur la 35 m du spot "petites lignes" |
Retour
vers 18 heures pour la waterline, malgré les quelques gouttes et
l’orage qui gronde légèrement. Une 40, 20 mètres, une rodéo et
une jump sur la plage sont installées. Lorsque la pluie se fait trop
forte, direction le camp.
Au
même moment, Haaron (venu d’Israël) me raconte qu’il souhaite
améliorer son record en marchant sur la 100 mètres. Il se fait
couper l’herbe sous le pied : Macaron grimpe sur la sangle et offre
à la centaine de spectateurs sa spécialité : un stripline!
Tonnerre (ahah) d’applaudissement. Quelques minutes plus tard, le
père de Micky Wilson reste dans le thème en nous offrant une danse
de la pluie psychédélique et la vision de sa lune!
spectacle macaronien : stripline sur la 100 mètre du camp |
Le
soir, direction le restaurant pour le dernier repas de ce festival :
pizza pour les Français.
Dimanche 19 juillet
5h30, réparation de la voiture, et c’est reparti pour les 15 heures de route qui nous séparent de Lyon, de la douche, et du matelas.
Nico et Alvina
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