Film complet disponible sur BarakaFlims.com
Metronomic c'est la rencontre entre les cascadeurs des Flying Frenchies, les danseurs aériens de la Compagnie 9.81, les musiciens du groupe RadioMonkey, et l’équipe de Baraka Flims.
Metronomic c'est la rencontre entre les cascadeurs des Flying Frenchies, les danseurs aériens de la Compagnie 9.81, les musiciens du groupe RadioMonkey, et l’équipe de Baraka Flims.
Un
savant mélange d’artistes et de sportifs de haut-vol. Un hymne au
vide, entre performance et poésie contemplative.
L'un des personnages principaux de ce film, autant dans sa réalisation, que dans la préparation, a été Freddy Montigny. Vous le connaissez peut-être plutôt sous le nom de Freddy Drum'N Gong où comme membre des Flying Frenchies.
Il est l'ami d'enfance et compagnon de jeu de Julien Millot (cf : I Believe I Can Fly), et a déjà quelques cascades qui ont buzzé à son actif (voir bas de page).
Freddy Montigny, dit Drum'N Gong, avec sa batterie volante |
On
a profité de l'un de ses nombreux passage au bureau de la WorldCompany à Cons Sainte Colombe, entre deux séances de coutures pour
lui demander quelques mots sur le film dont nous sommes partenaires/soutien.
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Comment t'es tu lancé dans ce projet avec Antoine (Moineville) ?
Ca
s'est fait de fil en aiguille, grâce à de vieilles idées d'un peu
tout le monde.
Je
voulais refaire du spectacle de grande hauteur, en falaise. Inspiré
de ce qui s'est fait les années 80/90. Comme les
Arts Cordés, la Place
des Anges, de la danse escalade et la danse verticale. Une
pratique qui s'est un peu perdu.
Mélanger ça à de la slackline, au pendule, au concept
de musique accrochée, suspendue, avec la batterie, s'est fait
naturellement. Ca
fait déjà longtemps que j'accrochais des gars à la guitare.
Les musiciens de Radio Monkey avec en arrière plan Nathan Paulin sur une highline de 130m |
Pourquoi des slacklines dans Métronomic ?
Le monde du saut pendulaire a
repris du poil de la bête grâce à la slackline, même si on utilise
toujours des cordes.
L'intérêt comparé à des cordes aussi, c'est qu'il y a des
slackliners. Donc ça fait parti du spectacle. C'est beau,
c'est visuel.
La
base du projet c'était de mélanger les pratiques, donc si on ne
mettait que des cordes ça n'avait plus aucun intérêt. Ou alors on l'aurait fait dans les années 90. Mais
aujourd'hui en 2015, le truc c'est de le faire avec des slacklines,
des slackliners, du show, du visuel, et un mélange des disciplines
et des genres.
Comment s'est passé l'organisation sur place ?
Chacun
a bien joué son rôle.
L'accroche
des slacklines, les pendules et ce qu'il y avait autour, s'est
auto-géré grâce aux slackliners sur place.
Notamment
par Gautier Bourgard des Pyrénaline.
Il a géré l'installation des pendules et le calcul des
trajectoires. Il n'est d'ailleurs pas assez cité dans le film pour
toute l'aide qu'il nous a apporté. Le tout avec l'aide de Théo Sanson (Team Slack.fr) et Nathan Paulin (Team Slack.fr).
La
partie danse verticale était plutôt autonome grâce à la Compagnie
9,81.
La chanteuse Dalenda Mélonie Sina, du groupe Radio Monkey |
La
partie mise en lumière, artistique, costumes, c'était Richard,
un ami d'Antoine Moineville à Chambéry. Il a bien eu la vision
globale de tout ça, pour pouvoir mettre en avant la performance.
Les
systèmes de largage, accrocher les musiciens et la synchronisation
entre tous, ça c'est plutôt moi.
Mise en place avant les largages. ©Damien Deschamps |
Les
caméras, les cadres et les images, c'était Julien Nadiras et
Vladimir Celier de Baraka Flims. Ils ont également dirigé la musique pour avoir
quelque chose d'ordonné, qui ne part pas trop n'importe comment. Afin
qu'ils puissent avoir une matière suffisamment simple et exploitable
pour monter le film avec leur style.
Ils
ont été aidé aussi dans les prises de vue par DamienDeschamps et Alex Marchesseau de Chamonix.
Antoine Moineville s'est occupé de l'entrainement des musiciens à la remontée sur corde et l'utilisation du matériel d'escalade.
Mélange des genres. ©Damien Deschamps |
Antoine Moineville s'est occupé de l'entrainement des musiciens à la remontée sur corde et l'utilisation du matériel d'escalade.
Mais aussi de la
gestion logistique globale, l'anticipation.
Il a été le chef d'orchestre entre les repérages, les
autorisations des différents interlocuteurs et propriétaires, mais
aussi sur la coordination entre les différents protagonistes du
spectacle, etc. Il a géré toute l'organisation centrale du projet
en fait.
En
gros, sur place, chacun a joué son rôle, a pris ses
responsabilités. C'est là où, le bon job a été fait, prendre les
bonnes personnes, les mettre ensemble et faire en sorte que ça
marche tout seul.
Images tirées du film Métronomic |
Parle nous un peu plus de toi
Je
suis batteur depuis que je suis bébé. Je suis né sur la batterie
de mon père. J'ai toujours été dans le monde de la musique. J'ai
gagné ma vie dans/de la musique de mes 15 ans à mes 25 ans. C'était
vraiment mon métier.
Freddy jouant du Hang. ©Jeremy Dussauze |
Je
rêvais de montagne, de voyager, tout ça. C'était difficilement
compatible avec la musique. Donc j'ai tout plaqué à 25 ans et je
suis venu habiter en Rhône-Alpes. J'ai commencé le parapente et à
me balader dans les montagnes, et voilà.
Toutes
ces étapes sont des marches qui ont été gravies les unes après les
autres, jusqu'à rencontrer l'escalade et le monde de la corde. Et
enfin rassembler ces deux passions que sont voler et jouer de la
musique.
Les
mettre ensemble, c'est à la fois intégrer les compétences
techniques des 2 mondes mais aussi intégrer tout le réseau de
personnes autour qui permet de mettre tout ça en place.
Quand
j'habitais à Orléans, on ne connaissait pas les cordistes, ni les
parapentistes, ni les grimpeurs. La slackline n'était pas connu à
l'époque. En tout cas, je ne l'avais pas encore rencontré.
C'est
bien plus tard, quand j'ai voulu faire du spectacle aérien, que j'ai
découvert le monde de la verticalité. Ce n'était pas du tout ma
culture. Moi c'était plutôt conservatoire, jazz et musique
classique. Et là je me suis dit « ah ouai daccord, en fait ils
ont déjà tout fait les gars... ». Sauf accrocher une
batterie en l'air, et encore moins sous des parapentes.
Accrocher
des musiciens en l'air ça avait déjà été fait, mais les trucs
bien Rock'N'Roll comme des contrebasses, batteries, des pianos, non.
Donc c'était vraiment ça l'intérêt, d'aller chercher ce loufoque,
cet absurde là.
Chamonix Skydrum Rope Swing, by FFFDM Freddy da French Flyin' Drummer Man ! from Freddy Flying Drum'n Gong on Vimeo.
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