Cet été, après avoir acheté un camion et l’avoir aménagé comme un petit chalet, nous avons décidé avec Estelle de partir l’essayer autour de l’Italie, la Slovénie et la Croatie.
Nous n’avions cette fois pas prévu
d’itinéraire type, afin de choisir au jour le jour quelle serait
la destination du lendemain.
Notre maison à roulette |
La première étape fut un arrêt dans
la région du lac de Garde, en Italie. Très similaire à Annecy, le
paysage reste très agréable, avec son grand lac surplombé de
montagnes. Nous y rencontrons ici des Slacklineurs locaux Stefano et
Nazareno, qui nous emmènent sur leur spot d’entrainement.
Les ficelous sont en place pour passer la ligne facilement, les aménagements divers sont présents, on est bien sur le spot classique de la région ! On passera ainsi la journée à s’amuser sur une jolie 60 mètres, avant de reprendre la route vers les montagnes.
Les ficelous sont en place pour passer la ligne facilement, les aménagements divers sont présents, on est bien sur le spot classique de la région ! On passera ainsi la journée à s’amuser sur une jolie 60 mètres, avant de reprendre la route vers les montagnes.
Après avoir gravi plusieurs des
sommets environnants, nous nous dirigeons vers les Dolomites. Un
arrêt obligatoire pour découvrir les belles Via Ferrata, et le spot
mythique de Monte Piana.
Ici encore, nous rencontrons le local
Tobias, et sa copine Lisa. Ouvreur d’une bonne partie des lignes
des Dolomites, Tobias m’avait déjà été d’une aide précieuse
lors de la conquête du Preikestolen (une aventure à lire).
Nous nous rendons ainsi tous les quatre
au Monte Piana. Ce lieu riche en histoire et en émotions le devient
d’autant plus grâce aux explications de Lisa, professeur
d’histoire. En effet, le Monte Piana est un musée à ciel ouvert
de la première guerre mondiale.
Nous profitons de
journée avec plusieurs highline, dont la plus longue, de 75 mètres,
surplombe la vallée. La vue est magnifique, surtout lorsque les
lumières du soir font leur apparition.
Nous redescendons de nuit et prenons la route vers le Nord de l’Italie.
Le lendemain, jour de repos, nous partons à la recherche d’un petit lac de montagne du Tyrol. Après quelques 800 mètres de dénivelés bien raides et garnis de chanterelles, nous découvrons un joli petit lac sauvage. La Moonwalk et mon kit ultralight toujours dans le sac, j’en profite pour installer une petite waterline.
Nous sommes déjà à 10 jours de
voyage et décidons de descendre en Istrie (Croatie) rejoindre ma
famille qui séjournait la bas.
Sur la route, arrêt obligatoire à Trieste pour mettre une highline à Napoleonica, spot d’entrainement des locaux. Les plaquettes n’étant pas restées en place et n’ayant pas pensé à en prendre, il nous faudra un peu d’imagination pour trouver des ancrages et ouvrir une variante aux lignes déjà existantes.
Ce sera finalement une cinquantaine de mètres, avec une très belle vue sur la mer. Spot à conseiller !
Sur la route, arrêt obligatoire à Trieste pour mettre une highline à Napoleonica, spot d’entrainement des locaux. Les plaquettes n’étant pas restées en place et n’ayant pas pensé à en prendre, il nous faudra un peu d’imagination pour trouver des ancrages et ouvrir une variante aux lignes déjà existantes.
Ce sera finalement une cinquantaine de mètres, avec une très belle vue sur la mer. Spot à conseiller !
Nous finissons la soirée à grimper et
faire des traversées, à la fraîche.
C’est parti pour la Croatie !
Je profite d’avoir un peu de wifi pour faire des recherches sur la région. Un spot s’avère évident : Vela Draga, un parc situé au nord-est de l’Istrie, ou l’on peut grimper sur différentes tours, et ou Lukas Irmler avait déjà installé une highline il y a quelques années.
Je m’aperçois qu’il faut énormément d’élingues pour installer cette ligne à ancrages naturels, puisqu’il faut haubaner deux tours.
Nous en avons seulement 3, et cela s’avère compliqué. Nous nous rendons quand même sur le spot. Nous découvrons un superbe panorama, des tours à perte de vue et un site d’escalade bien équipé.
Je repère le spot ou se trouve la highline, et la trouvant bien compliquée à installer avec le peu de matériel que l’on dispose, je préfère abandonner et profiter de la journée pour grimper.
Je profite d’avoir un peu de wifi pour faire des recherches sur la région. Un spot s’avère évident : Vela Draga, un parc situé au nord-est de l’Istrie, ou l’on peut grimper sur différentes tours, et ou Lukas Irmler avait déjà installé une highline il y a quelques années.
Je m’aperçois qu’il faut énormément d’élingues pour installer cette ligne à ancrages naturels, puisqu’il faut haubaner deux tours.
Nous en avons seulement 3, et cela s’avère compliqué. Nous nous rendons quand même sur le spot. Nous découvrons un superbe panorama, des tours à perte de vue et un site d’escalade bien équipé.
Je repère le spot ou se trouve la highline, et la trouvant bien compliquée à installer avec le peu de matériel que l’on dispose, je préfère abandonner et profiter de la journée pour grimper.
Malgré mon manque d’envie, Estelle
et mon père me remotivent, et prennent part à l’installation de
manière très efficace. Je grimpe sur la tour que j’encercle
difficilement avec mon élingue de 3m, mon père entoure un bloc de
l’autre côté avec de la corde, et Estelle nous effectue un
passage de ligne sans accroche !
Vite fait bien fait, la ligne est en place. Elle ne fait pas plus de 20 mètres, mais l’ambiance et l’équipement peu exhaustif la rendent assez terrifiante !
On finira la journée à grimper sur ce beau rocher de Vela Draga (A conseiller !).
Vite fait bien fait, la ligne est en place. Elle ne fait pas plus de 20 mètres, mais l’ambiance et l’équipement peu exhaustif la rendent assez terrifiante !
On finira la journée à grimper sur ce beau rocher de Vela Draga (A conseiller !).
Highline Vela Draga 20 m |
Nous passerons la plupart de notre temps en Istrie à profiter de la mer, masque et tuba, canoé et paddle, deep water soloing, et même quelques waterlines.
Nous prenons ensuite la direction du
Nord de la Slovénie, région plus montagneuse que le sud avec ses
Alpes Juliennes.
Ici se trouve le plus haut sommet de la Slovénie, le Mont Triglav, culminant à 2864 m, que nous avions prévu d’atteindre. Avant cela, nous passons par la jolie petite ville de Bled, connue pour son lac et l’Ile qui s’y trouve au milieu.
Ici se trouve le plus haut sommet de la Slovénie, le Mont Triglav, culminant à 2864 m, que nous avions prévu d’atteindre. Avant cela, nous passons par la jolie petite ville de Bled, connue pour son lac et l’Ile qui s’y trouve au milieu.
Jolie vue de Bled |
C’est parti pour l’ascension du Triglav !
Ce sommet se faisant normalement en 2 jours avec une nuit dans l’un de ses 3 refuges, nous décidons de le faire à la journée en partant du parking le plus haut, ce qui nous laissait « seulement » 1800 mètres de dénivelés et quelques 14 km jusqu’au sommet.
En light ? Bien sûr que non, une highline avait déjà été posée au sommet, et malgré le peu d’informations, on aurait été bien trop frustrés de ne pas avoir pris le matériel si l’on avait trouvé le spot.
Nous voilà donc partis Estelle et moi.
Plus l’on s’approchait du sommet, plus un vent violent et froid
se faisait ressentir. Pas de chance, ça complique nos plans. Nous
atteignons quand même le sommet en un peu plus de 4h30.
Le moment fatidique arrive, avons-nous monté du matériel de highline pour rien ? Il semblerait, étant donné la puissance du vent s’engouffrant dans la face Nord, ainsi que la friabilité des rochers sur laquelle nous étions censés entourer nos élingues.
Le moment fatidique arrive, avons-nous monté du matériel de highline pour rien ? Il semblerait, étant donné la puissance du vent s’engouffrant dans la face Nord, ainsi que la friabilité des rochers sur laquelle nous étions censés entourer nos élingues.
Nous décidons donc d’abandonner
malgré la mission sherpa, et commençons la redescente.
sommet du triglav |
Mais 100 mètres plus bas, Estelle repère deux gros blocs surplombant le chemin, qui pourraient faire office de ligne de secours, afin de ne pas avoir promené le matériel pour rien.
Etant un peu plus à l’abri du vent, nous nous mettons donc au travail. Un tour de rocher, puis un autre, une Moonwalk et hop, c’est fait. Finalement, on n’aura pas fait les sherpas pour rien !
Nous redescendons enfin, épuisés
après cette grosse journée.
Notre trip touche à sa fin après
presque un mois de vadrouille. Nous faisons un dernier arrêt dans la
vallée de la Soca, au Nord du Triglav. Cette vallée est connue pour
sa rivière pure d’un bleu émeraude.
En courant le Soca Trail, un chemin qui
longe la rivière sur ses 25 kilomètres, nous découvrons de belles
gorges, propices à une petite highline et à l’escalade.
Nous finissons donc notre voyage sur
cette belle ligne surplombant la rivière, avant de rentrer des
souvenirs pleins la tête.
Malgré le manque d’informations,
nous avons réussi à mettre pas mal de lignes durant notre trip.
Pour l’avenir, je prendrais cependant bien plus d’élingues.
Lorsque l’on ne sait pas à quoi s’attendre, que l’on utilise
des ancrages naturels et que l’on improvise des installations, il
faut avoir suffisamment de matériel pour que la ligne ne soit pas
dangereuse. Et 3 élingues, c’est souvent un peu limite.
Voici la liste des highlines que nous
avons installé durant ce trip avec les points GPS :
- Monte Piana, Italie - 15, 50 et 75 mètres : 46.626501, 12.244657
- Trieste, Napoleonica, Italie – 55 mètres (Ancrages présents pour 20 et 90 aussi) : 45.695883, 13.744256
- Vela Draga, Croatie – 20 m (existe aussi une 60m) : 45.315604, 14.168461
- Gorges de la Soca – 25m : 46.336842, 13.645987
Si il vous prend l’envie d’aller
vadrouiller dans ces endroits et que vous lisez cet article,
n’hésitez pas à me contacter pour plus d’infos ! C’est
tellement agréable quand on sait ou aller, comment installer la
ligne et quel matériel prendre, mais bon, c’est quand même moins
marrant, et puis c’est ce qu’on recherche aussi, l’aventure ;)
Keep it Slack !
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